Débat sur la vaccination : nous participons sans renier nos convictions
Le 12 janvier dernier, la Ministre de la Santé a annoncé la tenue d’un grand débat national sur la vaccination, qui devait commencer en mars. Après avoir tardé à se mettre en place, le comité d’orientation a été constitué en mai. Une phase de consultation de citoyens et de professionnels de santé est aujourd’hui lancée. L’association E3M, qui regroupe depuis 2001 les personnes atteintes de myofasciite à macrophages (une maladie causée par l’aluminium vaccinal), a été sollicitée pour apporter son analyse et présenter les changements qui lui semblent nécessaires.
E3M refuse d’être auditionnée par le comité d’orientation du débat
E3M a été contactée le 17 mai par le Comité d’Orientation du Débat Public. Celui-ci souhaitait entendre l’analyse d’E3M sur les éléments à l’origine de la perte de confiance de la population vis-à-vis de la vaccination. E3M a décliné l’invitation en ces termes (lire l’intégralité du courrier) :
La question de la sécurité vaccinale nécessite la plus grande des transparences de la part de l’ensemble des acteurs, dans la mesure où la santé de la population et notamment des enfants, est en jeu. L’information du public et le débat démocratique qui l’accompagne doivent s’exercer en toute clarté.
La composition de ce comité d’orientation, dont le rôle est majeur dans cette concertation nationale, ne répond manifestement pas à cette nécessité de favoriser un vrai débat démocratique qui soit à l’abri de l’influence de l’industrie pharmaceutique.
Aussi avons-nous décidé en toute conscience de ne pas participer à l’audition que vous nous avez proposée. (…) Nous reverrions bien sûr notre position si la composition du comité d’orientation était revue pour être conforme tant à l’éthique qu’à la loi.
C’est essentiellement la présence de Claire-Anne Siegrist dans ce comité d’orientation que nous mettons en cause. Elle est notamment :
– Titulaire d’une chaire de vaccinologie à Genève, financée par l’industrie pharmaceutique,
– Co-propriétaire d’un logiciel qui préfigure le carnet électronique de vaccination (avec, selon l’OMS, « un intérêt personnel financièrement significatif »),
– Co-inventeur et propriétaire d’un brevet sur un adjuvant pour les vaccinations des nouveaux-nés en lien avec Sanofi Pasteur.
Elle est donc en situation majeure de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, et fait pourtant partie de ce Comité d’orientation annoncé comme “indépendant”.
Et de plus, elle s’oppose en des termes méprisants à toute reconnaissance du lien entre la myofasciite à macrophages et l’aluminium vaccinal.
E3M apporte son expertise devant les jurys citoyens et professionnels de santé
Le 23 juin, l’agence de consultance Missions Publiques, en charge de l’organisation du débat sur la vaccination avec les jurys de citoyens et de professionnels de santé, a sollicité l’intervention d’E3M pour qu’elle présente « ses actions, engagements et démarches ». Une proposition acceptée par E3M, qui a souhaité partager avec les membres de ces jurys l’expertise acquise au fil des années.
Cette présentation s’est tenue ce samedi 9 juillet. La présence d’aluminium comme adjuvant vaccinal est manifestement une source importante de questionnements pour les membres des jurys.
E3M a présenté son analyse, quelque peu différente de celle de Didier Torny (ancien membre du Comité Technique des Vaccinations – CTV) et du Pr Pierre Bégué (ancien président du CTV et actuel président de l’Académie de médecine), ainsi qu’un condensé d’interviews de chercheurs internationaux sur l’aluminium.
Était aussi présente Mme Patricia Merhan-Sorel, Présidente de l’Association Petit Ange. Elle défend la vaccination contre la méningite, une position bien compréhensible lorsque l’on connaît le difficile parcours de vie vécu par les familles dont un enfant a été frappé par la méningite. Mais entre l’Association Petit Ange et E3M, c’est la solidarité entre malades qui a prévalu, et non pas une opposition stérile. L’occasion pour E3M de rappeler qu’elle reste favorable à la vaccination, sous trois conditions : prise en compte des alertes, indépendance de l’expertise et transparence dans les décisions.
« Nous avons accepté de « jouer le jeu » avec les jurys afin qu’ils entendent et, peut-être, portent aussi cette voix qui est la nôtre, explique Didier Lambert, président d’E3M. Nous le pressentons, l’une des recommandations de ce débat sera d’amplifier le financement de la recherche sur l’aluminium vaccinal. Une incantation que nous connaissons depuis bien longtemps et qui ne se traduit jamais par des actes forts. Les jurys devront donc être vigilants sur ce point. »
E3M espère que les autres demandes de bon sens qu’elle formule depuis des année seront aussi entendues et mises en œuvre avec une vraie détermination : mise à disposition de vaccins sans aluminium, indemnisation des victimes, etc.
Je trouve important que les effets secondaires des vaccins (et notamment de l’aluminium), soient reconnus. Mais je suis d’accord avec vous pour dire que les vaccins peuvent aussi sauver des vies. Critiquer les vaccins ne veut pas dire être contre toute vaccination. Et je suis souvent très étonnée de voir comment les défenseurs de la vaccination perdent toute distance quand des vaccins sont critiqués.
J’espère que votre parole sera entendue dans le cadre du débat et des décisions seront prises pour la sécurité de tous et pour que la santé de nos enfants soit préservée des effets secondaires des vaccins.
Merci pour votre combat.
Merci de faire entendre une position raisonnée et vigilante sur la vaccination. Oui à la vaccination qui protège, oui à une recherche et des évaluations indépendantes. Non aux intérêts de l’industrie pharmaceutique comme seul discours officiel admis. Non aux conflits d’intérêts entre décisions politiques et intérêts privés des laboratoires.
Merci de porter notre parole et de défendre notre santé.