Adjuvant aluminique et asthme : une étude condamnable
Un article paru dans la revue Academic Pediatrics admet une association entre l’adjuvant vaccinal à base d’aluminium et la survenue d’asthme chez les enfants. Mais pour les auteurs, « des associations positives ont été observées dans certaines analyses, mais pas dans toutes, et ces résultats ne constituent pas des preuves solides pour remettre en cause la sécurité de l’aluminium dans les vaccins ».
Les auteurs de l’article, dont F. DeStefano (CDC), répondent à un appel de l’Institute of Medicine « pour des études sur l’innocuité du calendrier de vaccination, incluant une recommandation explicite de rechercher l’innocuité d’une exposition répétée à des adjuvants immunogènes ».
Mais selon Chris Exley, surnommé Mr Aluminium par ses pairs, « méfiez-vous des faux prophètes » ! Il explique son alerte dans sa newsletter du 30 septembre 2022 : l’article donne l’impression d’une concession sur la toxicité de l’adjuvant aluminium, mais c’est un leurre…
Pour Chris Exley, « cet article ne survivrait pas à l’examen d’une revue réputée avec un examen indépendant par les pairs. La désinformation sur l’aluminium incluse dans cet article est étayée par des citations d’articles écrits par des faire-valoir de l’industrie de l’aluminium. Pas un seul chercheur réputé et indépendant sur la toxicité de l’aluminium chez l’homme n’est cité dans cet article. Si l’un d’eux avait reçu ce manuscrit pour examen, il l’aurait rejeté pour de multiples raisons. »
Et pourtant, cet article sera dorénavant cité par le lobby pharmaceutique pour tenter de montrer qu’ils prennent la sécurité des vaccins au sérieux. Le seul problème des adjuvants aluminiques serait donc un vague risque de survenue d’asthme. Une affirmation inacceptable, pour qui connait le sujet (voir les données scientifiques sur le site vaccins sans aluminium).
De nombreux livres ont traité de « la fabrique du mensonge », mise en œuvre par l’industrie du tabac, l’industrie agroalimentaire, etc. Cette même technique est ici à l’œuvre.