Aluminium, vaccins et tests génétiques : mise au point
À la demande des Pr Gherardi, Authier et Mograbi, nous vous transmettons ci-dessous leur communiqué de presse intitulé : « Aluminium, vaccins et tests génétiques : mise au point. »
Bien cordialement,
L’association E3M
Aluminium, vaccins et tests génétiques : mise au point
Communiqué de presse des Prs Romain Gherardi(1), Jérôme Authier(2) et Baharia Mograbi(3)
Le 8 mars 2017, nous avons présenté nos travaux au Conseil Scientifique de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). Ceux-ci portaient d’une part sur la biopersistance et la neurotoxicité des adjuvants vaccinaux à base de sels d’aluminium, et d’autre part sur des caractéristiques génétiques particulières intervenant dans le processus d’autophagie des particules d’aluminium.
Dans son communiqué de presse du 22 septembre 2017, l’ANSM laisse entendre que nos travaux pourraient déboucher sur « une activité privée lucrative », indiquant alors qu’il serait « contraire à la bonne utilisation de la subvention publique versée par l’ANSM que de [la] supporter. »
Nous souhaitons donc faire la mise au point suivante :
- Tous les chercheurs du secteur public sont encouragés depuis de nombreuses années à breveter systématiquement les inventions issues de leur recherche au nom des organismes publics qui les emploient, leurs statistiques en matière de dépôt de brevet étant notoirement insatisfaisantes en France.
- Cette politique de l’Université et des grands organismes de recherche vise à freiner le pillage de ses résultats valorisables, à évaluer la notoriété des laboratoires et des chercheurs, à financer les laboratoires et à faciliter la recherche de partenaires dans le cadre d’une politique générale de partenariat public-privé.
- Dans ce contexte, la très grande majorité des équipes de recherche françaises dépose régulièrement des brevets sur des inventions réalisées grâce à des subventions publiques.
Nous insistons en outre sur les éléments suivants :
- Le brevet sur les gènes de susceptibilité aux effets indésirables des adjuvants aluminiques est à la phase intermédiaire de la procédure de dépôt, et l’invention n’est donc pas protégée à ce jour. Toute divulgation pourrait compromettre cette protection.
- Cette protection par les Universités de Paris Est-Créteil et de Nice est l’étape indispensable pour le développement ultérieur de tests prédictifs à l’usage des patients et des familles.
- Les chercheurs des équipes de Créteil et Nice n’ont pas vocation à développer eux-mêmes ces tests, mais ils désirent seulement les rendre accessibles à tous.
Notre activité de chercheurs dans le secteur public ne vise que l’intérêt collectif et le Bien Commun, et aucune rumeur ne nous détournera de notre objectif.
Contact presse : Pr Romain Gherardi – Tél : 06 89 44 68 38
(1) Inserm U955 E10, Université Paris Est Créteil (UPEC), Créteil, France
(2) – id –
(3) IRCAN, INSERM U1081, CNRS UMR7284, Université de Nice-Sophia Antipolis, France.
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