Campagne de vaccination contre le papillomavirus
Alors que les grandes vacances approchent, E3M s’inquiète de la campagne de généralisation de la vaccination contre le HPV appelée à être déployée sur tout le territoire national à la prochaine rentrée scolaire et saisit le juge administratif en urgence afin d’obtenir un moratoire.
Une conférence de presse est organisée ce jour en présence de : Pr Jérôme Authier (Hôpital Henri Mondor, INSERM), Dr Guillemette Crépeaux (Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, INSERM), Maîtres Jean-Paul Teissonnière et Philippe De Castro, et Didier Lambert (président d’E3M).
RDV à 15h au café Le Zimmer (1 Place du Châtelet, Paris).
Paris, le 4 juillet 2023.
L’association E3M annonce avoir saisi le Tribunal administratif d’une requête assortie d’un référé-suspension en vue d’obtenir en urgence un moratoire sur le déploiement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) censée démarrer en septembre prochain – un recours qui repose tout à la fois sur le caractère négatif de la balance bénéfice-risque et l’atteinte portée au principe de précaution.
Pour mémoire, le 28 février 2023, le président de la République a annoncé le déploiement d’une campagne de vaccination contre les papillomavirus (HPV) pour tous les élèves de 5ème sur le territoire national. A cette même occasion, le président a par ailleurs exprimé sa volonté que, plus généralement, tous les enfants de 11 à 14 ans soient vaccinés contre le HPV.
Or, et sans être pour autant opposé au principe général de la vaccination, E3M s’interroge sur les raisons d’une telle campagne, sachant que :
- En dépit des messages alarmants voire alarmistes diffusés par les autorités (ministère de la Santé, agences régionales de santé, sécurité sociale, etc.), les données officielles indiquent que les cancers associés aux HPVs sont de faible incidence et relativement peu létaux voire pas du tout pour certains d’entre eux (notamment ceux qui concernent les hommes) : en d’autres termes, les HPVs ne sont pas un problème de santé publique encore moins une urgence.
- Tandis que les motivations entourant la décision d’étendre la vaccination contre le HPV aux garçons n’ont que peu à voir avec la science, les deux études scientifiques auxquelles les autorités font le plus souvent référence pour venir au soutien de la vaccination HPV présentent d’importants biais méthodologiques et ne garantissent nullement l’efficacité du vaccin, pas plus que son innocuité.
- Le vaccin « privilégié » pour les besoins de cette campagne – à savoir le Gardasil 9 (MSD – Merck Sharp & Dohme) – soulève d’importantes préoccupations dont certaines sont totalement inédites et n’ont pas fait l’objet de la moindre évaluation indépendante : nous sommes en effet en présence d’un (i) adjuvant aluminique récemment développé, à la pharmacocinétique et la pharmacodynamique inconnue (puisque couvert par le secret industriel) (ii) susceptible, à l’instar des adjuvants aluminiques classiques, de migrer vers le cerveau (iii) mais avec ici en plus, un risque supplémentaire associé à la présence de fragments d’ADN du HPV. Des préoccupations que partagent le Pr Jérôme Authier et la Dr Guillemette Crépeaux. Pour cette dernière, « Les rares éléments publiés dans la littérature scientifique sur cet adjuvant soulignent son potentiel toxique, probablement supérieur à celui des adjuvants à base d’aluminium déjà connus. Cela est à additionner aux sérieuses failles méthodologiques des essais cliniques réalisés sur ce vaccin ».
- Le dépistage par frottis cervico-utérin – quant à lui totalement inoffensif – est le seul mode de prévention du cancer du col de l’utérus à avoir fait la preuve de son efficacité.
Pour Didier Lambert, Président d’E3M, « au risque de ne pas plaire au gouvernement : toute vaccination se discute ! Et pour ce faire, rien de mieux que d’apprécier les données tirées de la science afin de mettre véritablement en balance les bénéfices et les risques. ».
Ainsi, E3M a sollicité le 25 avril 2023 le Ministre de la Santé et de la Prévention afin notamment d’obtenir un moratoire sur cette campagne de vaccination. Un courrier auquel l’administration n’a pas répondu, refusant ainsi implicitement de faire droit aux demandes de l’association. C’est cette décision implicite de rejet qu’E3M attaque aujourd’hui avec l’appui du cabinet TTLA, spécialisé dans les affaires de santé publique. Pour les avocats d’E3M, Maîtres Jean-Paul Teissonnière et Philippe De Castro : « En l’absence de toute réponse adressée par l’administration aux demandes d’E3M, le Tribunal administratif devra en urgence examiner les arguments juridiques et scientifiques développés par l’association pour ordonner la mise en œuvre d’un moratoire avant la rentrée scolaire et la généralisation de cette vaccination ».
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L’Association « Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages » (E3M), créée en mai 2001, est agréée par le ministère de la Santé comme association représentative des usagers dans les instances hospitalières ou de Santé Publique. Elle regroupe des personnes devenues malades suite à l’injection d’un vaccin qui contenait de l’aluminium. Son objectif : éviter que d’autres ne subissent le même sort.
Maud Perdriel-Vaissière | 06 38 16 44 55
Didier Lambert | 06 72 41 20 21
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