Quelques arguments concernant la contre-indication aux vaccins aluminiques
Pour s’y retrouver entre ce que disent la loi, l’éducation nationale, les autorités sanitaires et le gouvernement, voici quelques arguments et nos conseils. Argumentaire mis à jour le 30 janvier 2018 par l’association E3M.
Ce que dit la loi
La loi votée par le parlement en décembre 2017 ne modifie pas l’intitulé déjà en vigueur : Art. L. 3111-2. du code de santé publique : Les vaccinations suivantes sont obligatoires, sauf contre-indication médicale reconnue.
Ce que disent les autorités sanitaires
Le guide des vaccinations, élaboré par le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), précise (éd. 2012) les précautions générales à prendre avant toute vaccination :
Préalablement à chaque administration vaccinale, les personnes à vacciner doivent être interrogées : on recherchera notamment des antécédents médicaux pouvant contre-indiquer de façon temporaire ou définitive la vaccination, en faisant préciser les réactions à des injections antérieures du vaccin que l’on s’apprête à inoculer ou de vaccins apparentés.
Les contre-indications temporaires font différer la vaccination, mais le patient, ou sa famille, doit être informé de la date et/ou des conditions qui permettront de pratiquer la vaccination.
Les rares contre-indications définitives éliminent la vaccination : la contre-indication à la vaccination concernée doit être mentionnée sur le carnet de santé. (…)
Un vaccin est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité à l’un de ses composants, ou de réactions d’hypersensibilité ou de troubles neurologiques survenus lors d’une injection précédente. (…)
La vaccination est un acte médical qui engage la responsabilité du professionnel de santé (médecin, sage-femme) qui la prescrit. (…)
Ce que dit l’éducation nationale
« En cas de non-vaccination, un certificat de contre-indication médicale est exigible. »
Ce que dit le gouvernement
« Certaines vaccinations ne sont pas recommandées chez les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies auto-immunes. Il est extrêmement important que tous les médecins et tous les soignants qui administrent ces vaccins posent, avant toute injection, ces questions. »
Réponse du gouvernement à une question orale du député Paul Salen (2015).
Ce que disent les notices des vaccins
Contre-indications
Hypersensibilité à l’une des substances actives ou à l’un des excipients listés en rubrique composition (Autres substances), ou au formaldéhyde, à la néomycine et à la polymyxine.
Hypersensibilité suite à une précédente administration d’un vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux, de l’hépatite B, poliomyélitique ou de l’Haemophilus influenzae de type b.
Mises en garde et précautions d’emploi
La vaccination doit être précédée d’une recherche des antécédents médicaux (notamment pour les vaccinations antérieures et les événements indésirables ayant pu survenir) et d’un examen clinique.
Le conseil d’E3M
Pour les enfants dont un membre de la famille proche est atteint de myofasciite à macrophages
Les autorités sanitaires françaises ne reconnaissent pas à ce jour le lien entre la myofasciite à macrophages (MFM) et l’aluminium vaccinal. Ce n’est pas le cas de la justice : il existe, depuis fin 2012, une forte jurisprudence du Conseil d’Etat reconnaissant ce lien (arrêts Conseil d’Etat n°344561 du 21.12.2012 ; n°345411 du 22.03.2013 ; n°362488 du 30.12.2013 ; n°347459 du 30.12.2013 ; n°368150 du 11.04.2014 ; n°366470 du 23.07.2014 ; n°369478 du 22.07.2015 ; n° 369479 du 22.07.2015).
Les études les plus récentes menées par l’équipe la plus spécialisée dans le monde sur la myofasciite à macrophages (unité INSERM – Hôpital Henri Mondor, Créteil) attestent d’une prédisposition génétique à développer cette pathologie avec tout vaccin contenant de l’aluminium. Un brevet est en cours de dépôt pour protéger cette importante découverte et permettre ensuite la réalisation d’un test prédictif. De ce fait, les résultats de ces recherches n’ont pas été publiés. Mais ils ont été présentés au Conseil Scientifique de l’Agence du médicament (ANSM) en mars 2017.
Dans l’état actuel des connaissances, si une personne est atteinte de MFM, il existe un risque que toute personne de sa famille proche ait la même difficulté à éliminer l’aluminium utilisé dans les vaccins et développe une pathologie grave en cas de vaccination aluminique.
La notion d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin est mentionnée dans la notice de tout vaccin. Cette hypersensibilité doit donc être entendue comme « hypersensibilité familiale ».
Le principe de précaution est inscrit dans la Constitution Française.
Pour ces raisons, il est justifié que les enfants dont un membre de la famille proche est atteint de myofasciite à macrophages puissent bénéficier d’un certificat de contre-indication de la part du médecin traitant, sur la base d’une juste évaluation du bénéfice-risque individuel. Quelles que soient ses recommandations, le médecin traitant engage sa responsabilité.
Pour les enfants dont un membre de la famille proche est atteint d’une maladie auto-immune
Les personnes dont un membre de la famille est atteint d’une maladie auto-immune telle que sclérose en plaque, maladie de Charcot, lupus, etc. doivent discuter avec leur médecin traitant du bénéfice-risque individuel lié à l’injection de tout vaccin.
Comme le précisait le Gouvernement en 2015, « certaines vaccinations ne sont pas recommandées chez les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies auto-immunes. Il est extrêmement important que tous les médecins et tous les soignants qui administrent ces vaccins posent, avant toute injection, ces questions. »
Secret médical
Le médecin n’est pas tenu sur son certificat d’indiquer la raison de la contre-indication (cela relève du secret médical).
Les parents n’ont pas à expliquer à la directrice de la crèche ou à la directrice de l’école ce qui motive ce certificat. Seul le médecin responsable de la crèche ou le médecin de l’éducation nationale peut se mettre en rapport avec le médecin signataire du certificat pour avoir des explications.
Illustration : Orelhii pour E3M
Bonjour,
je me retrouve dans une situation difficile, ma fille, suite a la deuxième injection Prevenar 13 + Hexion a développé une hyperplasie nodulaire lymphoidale non ulcéreuse, suite à quoi elle a des diarrhées sanglantes depuis ses 4 mois. (perte de poid + anémie)
Elle a aujourd’hui 8 mois, bientôt d’autres vaccins vont lui être proposé. Je ne souhaite plus la faire vacciner, j’ai trop peur que sa réaction se transforme en maladie chronique auto-immune du type RCH.
Est-il possible de faire jouer le principe de précaution pour avoir un certificat de contre-indication? ou faut-il prouver que ses maux sont dû a une maladie auto-immune?
Connaissez-vous des textes de loi qui pourrait m’aider à appuyer ma motivation a un certificat de contre-indication?
Quand vous dites « Quelles que soient ses recommandations, le médecin traitant engage sa responsabilité. » ça voudrait dire que si l’état de santé de ma fille se dégrade suite a une prochaine vaccination je peux porter plainte contre ma pédiatre ?
Connaissez-vous des associations de victimes ou avocat habitué a traiter ce genre de dossier ?
Merci
Cdl
Bonjour,
Dans un premier temps, est-ce que quelqu’un a fait un signalement à la pharmacovigilance ? Sinon, il est toujours temps de le faire. C’est important, car il y aura un contact entre les services de pharmacovigilance et le médecin traitant, et de là pourrait suivre un conseil de ne pas vacciner pour l’instant…
Ensuite, parlez-en dès maintenant avec votre médecin traitant et le médecin qui a fait la vaccination initiale et qui a du suivre l’évolution de la santé de votre enfant pour avoir leur avis.
Si vous n’êtes pas satisfaite de l’avis de votre médecin traitant et/ou de la pédiatre, vous avez aussi le droit de demander l’avis d’un autre médecin (homéopathe par exemple).
Enfin, si un médecin vaccine votre enfant alors qu’il n’aurait pas dû au regard des éléments médicaux (nous ne sommes pas médecins et ne pouvons pas en juger), alors oui il sera responsable.
Bon courage dans vos démarches…
L’aluminium est ajouté dans les vaccins pour stimuler en les irritant les défenses immunitaires du nourrisson, qui ne sont pas matures avant 18 à 24 mois.
On veut ainsi injecter de gré ou de force 11 vaccins dès la 6ème semaine de vie et sur les 6 premiers mois avec les rappels qui s’ensuivent, sans vérifier si l’enfant en a vraiment besoin !
Bonjour,il y a 10 ans, mon fils de 4 mois est décédé d’une MIN 3 semaines après vaccination. Aujourd’hui j’ai une fille de 5 mois, et en accord avec mon pédiatre,on ne lui fera qu’un minimum de vaccin ( le quinta ) dès 6 mois par principe de précaution.Malgré une contre-indication médicale, la crèche me refuse ma fille ( la pédiatre de la crèche plus précisément).Y a t-il des recours?
cordialement.
Bonjour, est-ce que le médecin a fait une contre-indication écrite ? Si oui, la crèche n’a pas le droit de s’opposer.
Si non, vous pouvez en discuter avec un autre médecin traitant, en fonction de la position de votre médecin actuel. Il n’y a malheureusement pas d’autres solutions à l’heure actuelle…
Bon courage pour ces démarches…
Bien cordialement.
Bonjour,
Comme de nombreuses personnes à l’heure actuelle, je ne souhaite pas faire vacciner ma fille pour de multiples raisons (aluminium, maladie qui se déclenchent, risques élevés de mauvaises réactions…) elle n’a reçu qu’une seule injection du dtpolio.
J’ai réussi à l’inscrire à la crèche depuis un mois, toutefois le médecin l’a visité et suite à l’examen de son carnet de santé, m’oblige à faire les deux autres injections sous peine de ne plus l’accepter en collectivité.
Il s’agit de mon enfant, de ma responsabilité et de mon choix personnel. Si tous les autres enfants ont bien reçu leur dose de vaccin, ma fille n’est pas censé être un danger pour eux car ils sont censés être vaccinés dont immunisé.
Ai-je un recours ? Puis-je m’y opposer sans spécialement de contre indications médicales ?
Et dans le cas des personnes ayant une contre indication médicale, leurs enfants n’ont pas forcément attrapés les maladies pour lesquelles ils étaient censés se faire vacciner, pourquoi donc l’obliger aux autres ?
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire,
Bien cordialement
Bonjour,
Merci pour votre message.
Nous allons y répondre dans les meilleurs délais !
Bien cordialement,
L’équipe d’E3M
Bonjour,
Nous nous sommes mobilisés et avons diffusé le plus possible des moyens pour agir avant que la loi passe (documentaire, kits à utiliser pour aller voir ses parlementaires, etc.). Nous espérons vivement que vous les avez utilisés !
Il n’y a malheureusement pas de solution individuelle à présent. Qu’êtes-vous prête à faire dans le cadre d’une action collective, si nous en mettons une en place ?
Si vous faites vacciner votre enfant, n’oubliez pas les précautions que nous préconisons : https://www.vaccinssansaluminium.org/vous-etes/parent/#toggle-id-6
Bon courage… Et mobilisez-vous avec nous ! http://vaccinssansaluminium.org/agir
Bonjour,
Je suis atteinte d’hypothyroidie et mon père de diabète.
Cela peut il etre une contre-indication aux vaccins pour mon bébé ? Au moins pour l’hépatite b ?
Merci à vous
Bonjour,
Ces deux pathologies ne font pas partie des risques officiels imputables à la vaccination (ni Hépatite b, ni générale).
Par ailleurs, nous n’avons pas d’éléments permettant de penser que l’aluminium utilisé comme adjuvant soit impliqué dans la survenue de ces 2 pathologies…
N’hésitez pas à en discuter avec un médecin de confiance qui pourra vous aider à orienter vos choix.
Bon courage dans vos démarches…
Bien cordialement,
Bonjour,
Mon fils doit se faire vacciner pour la 1ère fois du DTP. Il a 2qns et demi, la crèche reduse de l’acceuillir tant que ce n’est pas à jour.
Le grand-père de mon fils a développé la maladie de Guillain Barré 2/3 mois après le vaccin de la grippe.
Est ce un argument pour obtenir un certificat de contre indication ?
Je vous remercie.
Shérazade
Bonjour,
Nous nous sommes renseignés par rapport à cette question. Apparemment, on revaccine même des personnes qui ont eu un guillain-barré plusieurs années auparavant… Donc il semble qu’officiellement, il n’y a pas de contre-indications. Mais nous vous conseillons de questionner le Dr Dominique Le Houezec (lehouezecdominique@gmail.com) à ce sujet.
Bon courage dans vos démarche,
Bien cordialement,
bonjour
Je dois vacciner ma filles prochainement et j’ai très peur, mes sœurs ( les tentes du bébé ) ont des maladies auto-immune, sa grande mère aussi, et d’autres dans la familles (tentes de la maman), est ce que c’est un risque pour ma filles ? est ce que je peux avoir un certificat contre vaccination ?
merci pour votre retour
bonjour
est ce que c’est vrai le vaccin ROR est sans alim ? est comment ils l’ont remplacer et par quoi il est remplacé ?
merci pour votre repense.
Bonjour,
Savez-vous s’il existe des pays dans lesquels les vaccins obligatoires en France sont sans aluminium ? Ou ce sont les mêmes vaccins dans tous les pays ?
Merci pour votre implication.
Lola
C’est malheureusement le même problème partout et les brevets sont détenus par une poignées d’industriels qui ne sont pas très partageurs…