« Une maladie inconnue est en train de déferler sur notre pays » (extrait de Toxic story)
L’équipe du Pr Gherardi, neuropathologiste à Créteil, a découvert une nouvelle maladie. Ils cherchent à présent quel est l’élément qui l’a provoquée. L’enquête continue dans Toxic Story. Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins… Nous publions ici un troisième extrait de ce thriller scientifique, avec l’aimable autorisation des éditions Actes Sud.
Cliquez ici pour lire le premier extrait et le deuxième extrait.
Toxic Story. Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins (extrait)
CHAPITRE 2 – UN BARBU, C’EST UN BARBU. DEUX BARBUS, C’EST DEUX BARBUS. TROIS BARBUS, C’EST L’ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE PATHOLOGIE.
« Aussi, lorsque, au troisième cas de gros macrophages bleus surgi sous nos microscopes, succ.de un quatrième, à la Salpétrière, puis un cinquième, à Marseille, puis six, puis dix, répartis dans toute la France, la sirène d’alarme retentit dans le petit monde des neuropathologistes. Même pattern à la biopsie. Et mêmes signes cliniques : douleurs articulaires et musculaires diffuses au dos, aux jambes, aux bras, aux poignets, si prononcées qu’elles en deviennent invalidantes. Faiblesse musculaire aussi, qui transforme en épreuves insurmontables les gestes les plus simples du quotidien : se lever, s’habiller, faire la vaisselle, descendre l’escalier… Épuisés de fatigue, nombre de patients ont cessé de travailler. Des étudiants ont dû se résigner à interrompre leurs études. Ce qui se passe est grave, très grave.
Une pathologie inconnue est en train de déferler sur notre pays. Nous étions déjà aux premières loges lors de l’émergence inopinée du sida au début des années 1980. Cette croissance exponentielle annonce peut-être une nouvelle catastrophe.
Plus question de rester entre soi. Il faut en référer aux plus hautes autorités. Mon premier réflexe est de me tourner vers l’énorme machine de surveillance sanitaire américaine : les Centers for Disease Control and Prevention (CDC, Centres pour le contrôle et la prévention des maladies), basés à Atlanta. Nous sommes en 1997, et Internet vient d’importer dans nos services les miracles de la technologie. Belle occasion d’étrenner ma première mailbox ! A peine ai-je envoyé mon mail que la réponse, ô merveille, me parvient des États-Unis, m’enjoignant d’en référer à plus proche de moi : l’Institut de veille sanitaire (InVS), dont je découvre l’existence, à quelques minutes de Mondor – à Saint-Maur, précisément. »
« À moins d’être du sérail médical, on mesure difficilement l’intense agitation qui accompagne la survenue d’une nouvelle maladie. De quelle nature est-elle ? Infectieuse, elle se trahira par la présence de germes qu’il nous incombera d’identifier. Toxique ? Il faut traquer la source de l’empoisonnement dans l’environnement des patients.
C’est à quoi s’emploie aussitôt l’InVS, qui prend l’affaire très au sérieux. Son directeur chargé des alertes sanitaires, Jean-Claude Désenclos, n’y va pas par quatre chemins : il décide de lancer illico une étude de terrain approfondie.
Contacter tous les malades un par un ; répertorier leurs antécédents médicaux, leurs symptômes ; enquêter sur leur habitation, leur métier, leurs habitudes alimentaires, leurs voyages, leurs loisirs… L’enquête se doit d’être exhaustive si elle veut atteindre son but : détecter le point commun de tous ces cas. Virus tropical, bactérie, parasite, poussières dans l’atmosphère, agents chimiques dans l’eau, l’air, l’alimentation, ces femmes et ces hommes ont nécessairement été exposés au même agent causal, qu’il soit toxique ou infectieux. Reste à savoir lequel. Il peut se cacher n’importe où : dans un tube de dentifrice, la salive d’un moustique, le calfeutrage d’un grenier, le fond d’un hangar ou d’un atelier, l’épandage d’un champ… »
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