L’aluminium est sur la sellette, n’en déplaise à l’INSERM
Le 18 décembre 2017, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a diffusé un communiqué de presse par lequel il informe les Français sur « ce que dit la science » au sujet de la vaccination. L’INSERM affirme ainsi : « l’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins qui deviendront obligatoires en France sont scientifiquement prouvées », « l’innocuité des sels d’aluminium contenus dans les vaccins ne peut être remise en cause. »
L’efficacité, certainement. Mais l’innocuité, la sécurité ?
L’INSERM s’appuie sur trois arguments pour étayer son affirmation :
- Un recul d’utilisation de 90 ans et une maladie induite par ces sels d’aluminium (la myofasciite à macrophages) peu observée hors de France,
- L’aluminium au site d’injection : un simple tatouage vaccinal,
- Un article de l’OMS paru en 2012 s’appuyant sur une étude de la FDA (agence sanitaire nord-américaine).
Les deux premiers arguments ne sont guère des preuves scientifiques, mais plutôt des actes de foi.
Le Pr Gherardi y répond dans ce document (2016). Les travaux s’accumulent sur la toxicité de l’aluminium, dans différents pays du monde.
L. Brinth (Danemark) et B. Palmieri (Italie) s’inquiètent des effets secondaires des vaccins contre le papillomavirus en lien avec la présence d’aluminium (« un ensemble de symptômes, indiquant un dysfonctionnement du système nerveux »).
Le réseau Cochrane du Danemark porte plainte contre l’Agence européenne du Médicament, pointant notamment la faute scientifique concernant la plupart des essais de vaccins, dans la mesure où le « placebo » utilisé contient un adjuvant aluminique.
Le Pr Shoenfeld (Israël) publie sur le lien (auprès de 300 patients) entre les adjuvants et des manifestations cliniques de type douleurs musculaires et articulaires, fatigue chronique.
L. Lujan (Espagne) observe les encéphalomyélites avec tableau neurodégénératif chez les moutons ayant reçu des vaccins aluminiques, et les reproduit expérimentalement après injections de vaccins aluminiques (voir aussi sa présentation lors du colloque du 27 novembre 2017).
Le troisième argument présenté dans le communiqué de l’INSERM se réfère au rapport de l’OMS de 2012 qui dédouane l’aluminium de tout effet dangereux. L’OMS se base sur l’analyse de l’Agence Nord-américaine du Médicament, la FDA (« la charge d’aluminium dans l’organisme après des injections de vaccins qui en contiennent ne dépasse jamais les seuils de sécurité réglementaires fixés aux États-Unis sur la base de l’aluminium ingéré »).
Cette analyse purement théorique est fortement critiquée dans un article paru en 2017 dans les Annales Pharmaceutiques Françaises, qui mentionne des « faiblesses conceptuelles et méthodologiques ».
Et comme le rappelle le CDC (Agence nord-américaine de veille sanitaire), aucune étude épidémiologique n’a été menée à ce jour pour vérifier l’innocuité des adjuvants aluminiques vaccinaux, ni chez l’enfant ni chez l’adulte.
Les conclusions d’un récent colloque alertent sur les risques liés à l’aluminium
Le 27 novembre 2017 se tenait au Palais du Luxembourg le colloque « L’aluminium dans notre vie quotidienne – État des connaissances scientifiques », organisé par l’association E3M.
Les interventions des chercheurs venus de différents horizons (France, Angleterre, Suisse, Autriche, Espagne) sont disponibles en vidéo sous-titrées et accessibles à tous.
La première conclusion de ce colloque concerne la recherche sur l’aluminium. Celle-ci doit être mise en œuvre au plus vite à l’échelon européen. Le lien possible entre l’aluminium et de nombreuses pathologies ne peut plus être ignoré. Cancer du sein, maladie d’Alzheimer, syndrome de fatigue chronique, encéphalomyélites myalgiques, troubles du spectre autistique, etc. La liste s’allonge et il est de la responsabilité des autorités publiques européennes et de chaque pays de regarder cette réalité en face de façon urgente.
Les autres conclusions concernent la vaccination. Elles ont été diffusées le 29 novembre 2017 dans une lettre ouverte au Président de la République Française et au Président de la Commission Européenne, suite notamment à la découverte de quantités très importantes d’aluminium dans le cerveau de personnes diagnostiquées autistes :
- Révision du calendrier vaccinal pour que les vaccins non indispensables contenant de l’aluminium en soient retirés, sauf pour les groupes ou les personnes à risque et sur la base du bénéfice risque individuel.
- Suspension de l’obligation vaccinale. Dans un tel climat d’incertitude scientifique, il n’est pas acceptable, humainement et déontologiquement, d’obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avec des vaccins contenant de l’aluminium.
Il est urgent que l’ensemble des organisations sanitaires et de recherche fassent preuve de lucidité et s’unissent pour protéger la population, plutôt que de mener des combats d’arrière-garde.
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