Les adjuvants aluminiques pourraient être impliqués dans les troubles du spectre autistique
Une revue très approfondie de la littérature, effectuée par Loïc Angrand et ses collègues (INSERM IMRB), nous alerte.
Il est maintenant prouvé que les adjuvants aluminiques ne restent pas au site d’injection vaccinal et migrent dans l’organisme. Ce fait est admis par la communauté scientifique.
Chez les petits enfants, la barrière hématoencéphalique est immature, ce qui pourrait favoriser la pénétration d’aluminium dans le cerveau. Dans la mesure où il s’agit de particules pro-inflammatoires persistantes, il est essentiel que le cerveau se débarrasse de ce dangereux visiteur, grâce en particulier à son système autophagique (le nettoyeur cellulaire). Or, les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) ont une autophagie susceptible d’être perturbée.
Par ailleurs, des études précliniques sur des modèles de rongeurs ont clairement démontré qu’une activation immunitaire au début de la vie peut induire des comportements de type autistique. Le rôle de cette activation immunitaire précoce est encore accentuée en cas de répétition du stimulus pro-inflammatoire.
L’origine des TSA serait-elle donc à rechercher (notamment) du côté des adjuvants vaccinaux à base d’aluminium ?
La question est cruciale, alors que le nombre d’enfants atteints de TSA augmente de manière très importante (aux USA, 1 enfant sur 31 en 2020, selon une étude récente parue dans JAMA.
Des travaux approfondis (en épidémiologie, génétique, pharmacocinétique, immunologie) doivent être menés au plus vite, d’autant que le lien entre les troubles de l’autophagie, le développement neurologique et l’exposition précoce aux adjuvants aluminiques pourrait concerner aussi la schizophrénie et les troubles bipolaires, désormais considérés comme des pièces du même puzzle.
Source : Version originale / Version française
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