Levée de l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé et vaccination HPV : E3M réagit
Vaccination HPV
Le président de la République a annoncé, lors de son déplacement du 28 février à Jarnac (16), la généralisation de la vaccination HPV (papillomavirus humain) dans les collèges.
La position d’E3M est diamétralement opposée : “La suspension de la commercialisation du Gardasil nous paraît être une mesure à prendre en urgence”.
-> A lire : l’article cosigné entre Didier Lambert (Président E3M) et Dominique Le Houezec (pédiatre, conseiller de l’association REVAV).
-> A visionner, le documentaire réalisé par Bert Ehgartner Under the skin :
Version originale non sous-titrée (à préférer, car le soutien citoyen est le seul revenu pour le réalisateur)
Obligation vaccinale pour les professionnels de santé
E3M, association de patients agréée par le ministère de la santé, a été consultée par la Haute Autorité de Santé (HAS) sur « les obligations et recommandations vaccinales des professionnels pour DTP, hépatite B, Covid-19 » (communiqué HAS).
La HAS envisage :
– La levée totale de l’obligation vaccinale concernant la vaccination DTP (diphtérie – tétanos – polio) et Covid.
– La levée partielle de l’obligation vaccinale sur l’Hépatite B (maintien pour les professionnels exposés à un risque d’accident d’exposition au sang).
E3M est favorable à cette initiative de la HAS, mais cela n’est pas suffisant. Les vaccins, qu’ils soient recommandés ou obligatoires, ne doivent pas contenir cet adjuvant toxique qu’est l’aluminium…
E3M a donc répondu à la HAS en rappelant certains grands principes qui devraient, selon elle, prévaloir en terme de sécurité vaccinale :
« Nous nous exprimons, ainsi que nous le faisons à chaque consultation où nous sommes sollicités, en rapport avec nos compétences, c’est-à-dire sur l’adjuvant aluminique ou certains risques spécifiques.
Vaccins avec adjuvant aluminium
L’avis de la HAS ne mentionne pas de risque sur l’adjuvant aluminique, c’est une habitude. L’avis de la HAS se contente de mentionner globalement un bénéfice/risque largement positif pour tous les vaccins mentionnés, sans justifier cette affirmation. Nous ne partageons pas cet optimisme de principe, car le risque n’est pas évalué à sa juste mesure.
De manière générale, le risque lié à l’utilisation de tout produit de santé est très supérieur à ce qui est annoncé, il faudrait multiplier les chiffres des déclarations par un coefficient que tout le monde ignore. Dernier chiffre officiel : la publication CRPV 2006 reconnaît que seulement 1 à 10% des effets indésirables sont déclarés. Depuis 2011, les patients peuvent les déclarer eux-mêmes (et E3M a contribué à cette avancée). Cela réduit donc la sous-notification, mais de combien ?
E3M demande depuis de nombreuses années une remise à plat de la pharmacovigilance, avec notamment la mise en place d’une pharmacovigilance active (informer les vaccinateurs des risques liés à l’adjuvant aluminium, cf. Exley 2018, Gherardi 2019, Lujan 2019) et la mise en œuvre de procédures permettant de faire respecter la loi imposant aux vaccinateurs de déclarer tout effet indésirable. Malgré les engagements pris, cela n’a pas été fait, d’où la démission du président d’E3M du Comité Permanent PharmacoVigilance de l’ANSM en juin 2021.
E3M rappelle qu’il existe un adjuvant alternatif, le phosphate de calcium. Il est considéré comme « un adjuvant biodégradable, ce qui représente un grand avantage sur les sels d’aluminium, voire un adjuvant idéal ». (Bulletin scientifique E3M de mai 2020, Bulletin scientifique E3M de janvier 2021)
E3M est opposée à toute injection obligatoire de vaccins contenant des sels d’aluminium, un adjuvant neurotoxique, ce qui est le cas des vaccins concernés par cette consultation de la HAS (D, T, P, Hb).
Vaccin Covid
Nous sommes sortis de notre “ zone de compétence “ pour nous positionner sur la vaccination Covid, car notre expérience sur les risques liés à certains vaccins nous amène à une grande vigilance. Nous avons voulu partager nos convictions par souci de l’intérêt public. Nous sommes opposés à la vaccination obligatoire contre le Covid, car soit les vaccins sont expérimentaux (à base d’une technologie n’ayant pas fait ses preuves dans une vaccination à grande échelle), soit ils sont adjuvantés avec des produits dangereux (sels d’aluminium, squalène).
Notre conviction est renforcée par le fait qu’il existe des traitements qui, donnés en première intention, sont indiscutablement efficaces (Ivermectine, HCQ/AZT, voire possiblement Clofoctol de l’Institut Pasteur). Ils auraient d’ailleurs permis de réduire de manière importante le nombre de morts du COVID (probablement 75% selon certaines études revues par les pairs, à la qualité reconnue – Source), tout en évitant les effets indésirables graves des vaccins distribués sur le territoire français. »
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