Vaccination contre le HPV : E3M saisit le Conseil d’État
Le 4 juillet 2023, l’association E3M a tenu à Paris une conférence de presse afin d’informer les journalistes sur les risques que la campagne de généralisation de la vaccination contre le HPV, prévue pour la rentrée de septembre, faisait courir aux enfants concernés (11-14 ans).
E3M a aussi annoncé aux journalistes présents qu’elle avait déposé la veille, donc le 3 juillet, par l’intermédiaire de ses avocats Me Teissonnière et Me De Castro, une requête sur le fond et un référé suspension en vue d’obtenir en urgence un moratoire sur cette campagne décidée par le gouvernement.
Ce même 4 juillet, soit pas moins de 24h après avoir été saisi par E3M, le juge des référés a rendu, sans audience ni débats, une ordonnance de rejet du référé suspension.
Contestant la position du juge, et suivant en cela les conseils de ses avocats, l’association E3M a décidé de former un pourvoi contre cette décision en saisissant, comme la loi l’y autorise, le Conseil d’Etat.
Afin que chacun puisse apprécier les éléments présentés à l’appui de sa demande de moratoire, E3M diffuse aujourd’hui le dossier de presse remis aux journalistes lors de la conférence du 4 juillet. Il inclut une vaste “Foire aux Questions” dont le contenu a été élaboré d’une part à partir de textes officiels, et d’autre part en s’appuyant sur des travaux scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture.
E3M rappelle que tout acte de soin, et donc toute vaccination, nécessite le consentement libre et éclairé du patient. Cela signifie notamment que les patients doivent « avoir été informés des risques fréquents ou graves normalement prévisibles et des conséquences éventuelles que ceux-ci pourraient entraîner » (ministère de la Santé). Les informations présentées dans ce dossier de presse doivent donc être portées à la connaissance des garçons et des filles, et de leurs parents, avant toute éventuelle injection.
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!