Vaccination HPV – Le Gardasil toujours sur la sellette
Piqûre de rappel
Le 25 avril 2023, E3M demandait au ministre de la Santé de suspendre la campagne de vaccination HPV (papillomavirus humain) dans les collèges. L’une des raisons principales était la présence de 200 à 400 fragments d’ADN du papillomavirus dans chaque ampoule de Gardasil, le vaccin utilisé pour effectuer cette vaccination. Qui plus est, ces fragments d’ADN sont “ scotchés “ sur un adjuvant aluminique. Or on sait depuis 1997 que les adjuvants aluminiques peuvent atteindre le cerveau. Le courrier adressé au ministre expliquait en détail tous ces éléments scientifiquement établis et reconnus par les agences de santé.
En l’absence de réponse du ministre, E3M a saisi le tribunal administratif tout d’abord d’une requête suspension (rejetée dans les 24h), puis d’une requête sur le fond, rejetée elle aussi quelques mois plus tard. A chaque fois, E3M s’est pourvue en cassation auprès du Conseil d’Etat, les recours ont aussi été rejetés (voir article). E3M ne peut que regretter que le rapporteur public auprès du Conseil d’Etat, suivi par les juges, n’ait retenu que les arguments développés par le ministère de la Santé pour soutenir cette campagne vaccinale.
Considérant d’une part le refus du gouvernement d’examiner des éléments essentiels à l’évaluation du risque lié à l’exposition au Gardasil, et d’autre part le non respect du principe de précaution, E3M a déposé une requête auprès de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme).
Quoi de neuf aux Etats-Unis sur le vaccin Gardasil ?
L’article de Nexus paru ce 9 avril vient rappeler que « plusieurs procès sont en cours aux États-Unis contre le laboratoire Merck et son vaccin Gardasil ». L’un de ces procès a d’ailleurs permis de « rendre publics des documents révélant que des tests de sécurité cruciaux ont été volontairement omis par l’industriel, avec l’accord plus ou moins tacite des agences de régulation ».
NEXUS
Nexus constate en outre que « aucune autorité indépendante n’a effectué de contre-expertise des données dûment sélectionnées par Merck concernant les effets indésirables graves du Gardasil, alors que l’intérêt du laboratoire n’est certainement pas de fournir aux agences des informations gênantes sur la sécurité de son produit. »
La CEDH viendra-t-elle stopper ces atteintes à la Santé Publique, et rappeler la prééminence du principe de précaution sur tout intérêt financier ? C’est tout l’enjeu de la procédure en cours d’instruction. Affaire à suivre…
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