Vaccination : le débat citoyen tarde à se mettre en place
La Ministre de la Santé a annoncé en janvier la tenue d’un grand débat pour faire face à la « défiance » des citoyens envers la vaccination. Initialement prévues pour mars, les premières étapes de ce débat ne sont toujours pas mises en place.
Alors que le calendrier semblait bien établi (mise en place du comité d’orientation et lancement d’une plateforme en ligne de recueil des contributions en mars…), Marisol Touraine n’a donné aux français aucune nouvelle depuis trois mois sur ce débat les concernant au premier chef.
Parlementaires et citoyens veulent un débat démocratique et transparent
Sept parlementaires de tous bords politiques ont interpellé la Ministre en février avec plusieurs propositions, notamment celles d’intégrer à ce débat les Pr Gherardi et Authier (experts internationaux sur le sujet sensible de la toxicité de l’adjuvant aluminique) et l’association E3M (malades de myofasciite à macrochages, pathologie liée à l’aluminium vaccinal). Cette présence des lanceurs d’alerte et des scientifiques experts rassurerait quelque peu sur le respect d’une vraie pluralité d’opinions. La seule réponse apportée par la Ministre : « je ne manquerai pas de vous répondre dans les plus brefs délais »…
Plus de 7000 personnes ont envoyé un courrier à Marisol Touraine pour appuyer la demande des sept parlementaires et exiger un débat réellement transparent et démocratique.
Thomas Dietrich, secrétaire général de la Conférence nationale de santé (CNS) ayant démissionné en février dernier pour dénoncer la “vaste mascarade” que constitue la démocratie en santé, se méfie lui aussi de ce débat annoncé : « On a répondu aux questions avant même de les avoir posées. Ça ne fera que renforcer la méfiance envers la vaccination », déplore-t-il lors de la conférence de presse organisée par Michèle Rivasi le 4 avril dernier.
Il est urgent de prendre en compte les alertes des scientifiques
Alors que l’Académie de Pharmacie a saisi, dans son dernier rapport (auquel nous avons répondu), l’importance des alertes scientifiques sur la toxicité de l’aluminium vaccinal ; que le Pr Floret, ancien Président du Comité technique des vaccinations, a reconnu l’importance des travaux des Pr Gherardi et Authier sur l’aluminium vaccinal et a de plus annoncé que le phosphate de calcium (composant naturel de l’organisme) représentait une réelle alternative à l’aluminium ; que les derniers résultats des travaux des Pr Gherardi et Authier ont été transmis aux autorités sanitaires… Il est urgent de prendre des mesures immédiates pour que les français puissent disposer de vaccins sans aluminium.
La semaine de la vaccination, du 25 au 30 avril, sera-t-elle l’occasion pour la Ministre de la santé d’annoncer les mesures que la population française, de plus en plus inquiète, attend ? Ou n’assisterons-nous qu’à l’habituel discours écartant par principe les risques liés à la présence d’aluminium dans les vaccins ?
Nous le disons depuis des années : les français ne retrouveront confiance dans l’acte vaccinal qu’à une triple condition :
- La définition de la politique vaccinale doit être décidée en toute transparence et indépendance et les citoyens doivent être au coeur d’un réel processus démocratique.
- Les alertes portant notamment sur l’adjuvant aluminique doivent pleinement être prises en compte.
- Les effets secondaires des vaccins doivent être reconnus et indemnisés, sans que les victimes soient confrontées à un parcours du combattant insupportable.
A l’heure actuelle, ces conditions ne sont pas remplies.
N’hésitez pas à consulter notre rubrique « Actualités » régulièrement (nous y publierons des articles de désintox si l’actualité le nécessite) et à participer au débat citoyen par les moyens que nous mettons à votre disposition.
Photo : Nikolaev
Personnellement, je souhaite vivement que ce débat ait lieu avant cette prochaine campagne. Il est nécessaire de mettre les choses au clair et de ne pas jouer l’autruche, en laissant passer les choses pour que les gens finissent par se taire. Les questions de la santé ne sont pas à prendre à la légère, et le silence insistent de madame le ministre n’arrange en rien l’opinion publique.