Vaccins : la Ministre de la Santé saura-t-elle écouter l’avis des citoyens ?
Communiqué de presse d’E3M (8 février 2017)
Ce mercredi 8 février 2017, le Conseil d’Etat enjoint à l’Etat, « dans un délai de six mois, et sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination ».
La Ministre de la santé a donc le choix :
- Elle peut appliquer les recommandations émises par le comité d’organisation de la concertation nationale sur la vaccination, présidé par le Pr Fischer. Parmi celles-ci : l’élargissement de l’obligation vaccinale à 11 pathologies, au lieu de trois jusqu’à présent.
- Elle peut aussi écouter la demande exprimée avec force par les citoyens lors de cette concertation : la mise à disposition de vaccins sans aluminium.
Certains « experts », notamment le réseau Infovac (dont certains membres ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique), se répandent dans tous les médias et encouragent la Ministre à choisir la solution « 11 vaccinations obligatoires ».
Nous tirons la sonnette d’alarme : il y aurait danger à tromper le peuple français. La Ministre de la santé a annoncé clairement que les citoyens devaient être au cœur du processus de concertation mené par le Pr Fischer. Or, que s’est-il passé lors de cette concertation ?
- Les citoyens ont majoritairement demandé la levée de l’obligation vaccinale. Mais le « comité Fischer » conseille d’augmenter le nombre des vaccinations obligatoires qui passeraient de 3 à 11.
- La toxicité de l’aluminium utilisé comme adjuvant inquiète les citoyens et les jurys, ils demandent la mise à disposition de vaccins sans aluminium. Pas un mot dans les recommandations du comité Fischer.
- Les jurys ne veulent pas encourager la vaccination contre le papillomavirus (Gardasil ou Cervarix), qui fait l’objet de nombreuses critiques. Mais le comité Fischer recommande le développement de la vaccination des jeunes filles et son extension aux jeunes garçons avec prise en charge à 100% par la sécurité sociale.
Le Dr Langinier, membre et rapporteur du jury des professionnels de santé « concertés » par le comité Fischer, en est très conscient : « J’ai effectivement pensé au vu de la présentation du professeur Fisher que nous servions de substrat à des propositions qui étaient déjà dans le pipeline ».
Pourquoi existe-t-il un tel décalage entre les paroles et les actes ?
Nous avons analysé très précisément le contenu de la concertation menée par le comité Fischer. Le rapport que nous avons adressé le 24 janvier 2017 à la Ministre de la Santé est accablant : le comité Fischer, comme la plupart des experts dans le domaine de la vaccination, subit l’influence toujours plus forte de l’industrie pharmaceutique.
La Ministre de la santé a devant elle un choix simple : s’engager sur le chemin que la grande majorité des citoyens indique… ou rester sous l’influence de l’industrie.
Il est urgent d’agir afin que la population ait accès, comme elle le demande, à des vaccins sans aluminium. Il est tout aussi urgent de financer une recherche publique et indépendante, d’assurer la transparence des décisions prises par les autorités sanitaires et de lever l’obligation vaccinale, car les français seront rassurés par les décisions prises.
C’est ce chemin-là que Marisol Touraine doit emprunter si elle souhaite réellement que les français retrouvent confiance à la fois dans la vaccination mais aussi dans la capacité de leurs élus à agir pour le Bien Commun.
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